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                                              Indications thérapeutiques de l'hypnose

Arrêt du tabac, Allergies, Anxiétés, Agression sexuelle, Enurésie, Etat dépressif, Burn Out, Deuil, T.O.C, Confiance, Performances sportives et intellectuelles, Phobies, Troubles de l'humeur, Troubles du sommeil, Traumatismes, Atténuer la cyberdépendance, etc...

 
1.  Définition de la Société Française des Anesthésistes Réanimateurs
 
"La pratique hypnotique est l’application d’une technique relationnelle qui vise à séparer le patient de la réalité environnante pour l’immerger dans un changement suggéré à l’imagination afin de procurer dans un cadre de soins une analgésie, une anxiolyse ou une modification de comportements".

L'hypnose attire autant qu'elle effraie... Cela est dû à la mauvaise image véhiculée par les médias et l’hypnose de spectacle. Toutefois, ailleurs dans le monde, l’hypnose bénéficie d’un meilleur traitement. La France est encore mal informée quant à la révolution hypnotique réalisée par Milton Erickson, psychiatre américain qui a profondément rénové l’hypnose. Il n’est plus ici question de manipulation, Erickson et sa manière de pratiquer l'hypnose ont inspiré des pratiques intelligentes comme la sophrologie, la PNL et l’EMDR qui sont curieusement mieux connues et plus utilisées chez nous.

Erickson considère à juste titre que tout le monde peut accéder à l’hypnose. En effet, cette hypnose est la continuité de phénomènes naturels comme la rêverie. Nous connaissons tous ces états vécus au quotidien, lors de la conduite automobile, de tâches répétitives, de moments d’inattention ou encore ces "fugues" qui nous permettent de nous échapper lors d'un voyage en train en regardant seulement défiler le paysage par la fenêtre. L’hypnose est une rêverie naturelle qui va être amplifiée grâce à l’aide éclairée de l’hypnothérapeute.

2.  Histoire

L'hypnose ou l'art de savoir soigner les maux par les mots... 

Un manuscrit cunéiforme retrouvé au début du siècle dernier décrit déjà des guérisons, en état modifié de conscience, en Mésopotamie il y a près de 6000 ans...

Antiphon d'Athènes, contemporain de Socrate, avait gravé sur le frontispice de sa maison :

 "Je guéris les maux avec des mots"

 

Après avoir été utilisée pendant des siècles sur tous les continents avec succès, l'hypnose fut raillée, décriée et même brûlée en place publique tant elle inquiétait. On ne comprenait pas son fonctionnement, son pouvoir dérangeait.

L’état de «transe» a été utilisé par les chamanes et les guérisseurs dans de très nombreuses civilisations.

Cet état a été redécouvert au XVII ème siècle par le médecin autrichien Anton Messmer. On qualifiait alors l'hypnose de

«Magnétisme animal».

Au XIXème siècle, son utilisation a été reprise, standardisée par le Britannique James Braid puis par des médecins tels que Hyppolite Bernheim et Jean Charcot.

L'hypnose aujourd'hui regagne enfin ses lettres de noblesse et ce n'est que justice car elle est un outil fabuleux pour qui sait s'en servir à bon escient.

En effet, il convient qu'elle soit utilisée avec bienveillance par des personnels de santé diplômés soucieux d'éthique et du bien être de leurs patients.

Savez-vous que des interventions chirurgicales se déroulent actuellement dans nos hôpitaux sous hypnose? Les personnels médicaux et para-médicaux sont de plus en plus nombreux a se former chaque année pour améliorer le confort des patients hospitalisés.

 

A titre d'exemple, il existe à ce jour plus de 1000 publications scientifiques sur l'apport de l'hypnose dans la gestion de la douleur.

3.  Comment fonctionne l'Hypnose?

L’intérêt de cette pratique réside dans le fait qu'elle nous permet de mieux utiliser nos propres ressources. Nous n’utilisons  qu’une toute petite partie de notre cerveau, environ 20%. La plus grande partie de notre potentiel sommeille sous forme de ressources inconscientes. Notre inconscient est considéré comme une entité positive qui veille sur nous ; il gouverne par exemple tous les phénomènes d'auto-réparations physiques tels que : (cicatrisation, système immunitaire, régulation de la température corporelle, etc.) Mais aussi, il nous rend de multiples services psychologiques. Par exemple, lorsque "la nuit porte conseil" notre inconscient trouve des solutions pour nous. Dans les phénomènes d’apprentissages, il automatise les procédures ; nous n’avons plus besoin de réfléchir pour lire, passer les vitesses de la voiture ou faire nos lacets de chaussures. L'inconscient est capable de nous rendre insensible à la douleur lorsque notre vie ou celles de nos enfants est en danger. Il nous auto-répare encore dans le mécanisme de deuil ou d’oubli protecteur.

Cette rêverie amplifiée à l’aide du savoir-faire de l’hypnothérapeute nous permet donc d’accéder à nos propres solutions inconscientes.

4.  Ce qu'est l'hypnose aujourd'hui

De nos jours, l’hypnose médicale est un outil thérapeutique de plus en plus utilisé mais qui ne peut se concevoir que dans la mesure où d’éventuels soucis organiques ont d'abord été éliminés.

C’est pourquoi, elle doit être pratiquée par un personnel de santé ou un thérapeute formé et cela en collaboration avec le médecin traitant. Comme tout traitement, l’hypnose a des indications et des contre-indications. Par exemple, une prise de poids peut révéler un problème hormonal (diabète, hypothyroïdie, ménopause,...), une douleur chronique peut masquer une tumeur, des troubles érectiles peuvent révéler des lésions vasculaires,...Tout n’est pas psychosomatique même si le psychisme joue un rôle fondamental dans le développement ou l’aggravation de pathologies !

L'hypnose n’est pas du sommeil contrairement à son étymologie. Le mot hypnose vient du grec hupnoein qui signifie endormir. Appelation choisie par Étienne Félix d’Hénin de Cuvillers, à partir du mot anglais "hypnosis", ce terme est cependant impropre car il ne reflète que l’aspect extérieur du sujet qui semble dormir. Bien au contraire, l’état hypnotique est un état d’hyper-vigilance qui est associé le plus souvent à une détente physique. Néanmoins, on observe certaines réactions neurophysiologiques communes entre le sommeil paradoxal (phase de sommeil la plus propice au rêve) et l'hypnose.

5.  Effets de l’hypnose sur le cerveau

L’hypnose est un état de conscience modifié, ce qui permet d’activer des zones du cerveau différentes de celles qui sont mobilisées dans un état de conscience normale. Il est prouvé scientifiquement que l’hypnose augmente l’activation du cortex cingulaire antérieur (région médiale du cortex pré-frontal, siège de la douleur et des émotions).

C’est une aire du cerveau qui est mobilisée dans l’attention, ce qui explique qu’on se souvienne en hypnose des choses «oubliées», refoulées et que des idées non familières puissent survenir et surprendre le sujet.

Selon qu'on se situe en hyper-concentration ou en distraction, on s'éloigne alors de notre état ordinaire de conscience, c'est ce que l'on nomme la transe hypnotique, tout simplement.
Dans cet espace de temps, nous sommes particulièrement suggestibles, c'est à dire "sensibles aux suggestions". C'est là qu' intervient le travail de l'hypnothérapeute en construisant et proposant des suggestions à notre inconscient qui permettront d'agrandir le choix des possibilités dans notre vie, de libérer notre potentiel et les ressources qui sont en nous, afin d'aller mieux.
Il nous est dès lors possible de lever les blocages du conscient en un premier temps en contournant les barrières et peu à peu reprendre le contrôle de notre vie pour aller mieux. 
Ce qui est sympa c'est que toutes les solutions et les ressources sont déjà en nous!

C'est 100% écologique, il n'y a pas de manipulation contrairement aux idées reçues car c'est notre inconscient qui travaille et non pas celui de quelqu'un d'autre. Le thérapeute est un passeur, il est là pour nous aider à cheminer.

 

6.  Déroulement d'une séance

Il s'agit de thérapies courtes, entre deux à dix séances mais la plupart du temps deux à trois séances suffisent pour qu'un problème soit totalement résolu. Les séances durent en moyenne 60 minutes. Le patient expose sa problématique sans toutefois rentrer dans les détails ; il doit s'exprimer clairement sur son désir de voir s'opérer un changement en lui. On traite un problème à la fois. Inutile de déballer toute sa vie avec ce type de thérapie. On évoque le contexte médical, familial, environnemental et les comportements induits du fait de la gêne occasionnée, les solutions déjà expérimentées et on établit ensemble un objectif clair à atteindre. 

Je suis là pour calibrer rapidement le positif du négatif, décoder les stratégies conscientes et inconscientes. La première partie de la consultation s'appelle l'anamnèse. Lors de la première séance j'effectue des tests pour mesurer votre degré de réceptivité à l'hypnose. Rassurez-vous, tout le monde est susceptible d'être hypnotisé mais cela uniquement si vous le souhaitez et si vous acceptez de "lâcher prise". Lors du deuxième entretien, la séance d'hypnose peut débuter immédiatement. Le patient se détend en suivant les suggestions qui lui sont offertes, au son de ma voix, dans la sécurité du fauteuil (on travaille assis). Quand l'état hypnotique est installé et approfondi, l'esprit est réceptif alors aux histoires racontées, aux suggestions évoquées, aux métaphores, aux protocoles, puis le patient est ramené à la réalité d'aujourd'hui en douceur. Dès la fin de la séance des changements se mettent en place, rapides et surprenants pour certains... progressifs pour d'autres et ce sont ces changements durables qui font toute la différence !

7.  Idées reçues et fausses croyances sur l'hypnose

 

Pour décrypter cela et en savoir plus, confère l'excellent article d'Evelyne Josse

www.resilience-psy.com/IMG/pdf/fausses_croyances.pdf

L' Hypnose ? 

Ce n'est pas sorcier...

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